Une avalanche de destruction perpétuelle
Une avalanche de destruction perpétuelle.
Une envie de croire et d’espoir nous permettent seulement d’avaler
les illusions de la vie, mais au fond toute l’existence est seulement réduite à
une seule chose : l’autre. L’autre chez qui on a cette tendance naturelle
vers qui se tourner, vers qui placer des espoirs, des croyances, l’autre celui
qu’on croit pouvoir comprendre et saisir dans sa totalité. L’autre que l’on
compare à une œuvre d’art totale que notre imagination a créé, mais toutes ces
artifices nous éloignent de cet autre. Se tourner vers le vide, et le
non-ressenti sont un signe de mort chez moi, quand quelqu’un me donne cet envie de vide je reconnais la cause, ma cause c’est la résignation des croyances, des
espoirs construits dans une forme que je croyais avoir créé, mais la forme existe
déjà, la forme connait une histoire. J’essaye d’avoir accès à cette histoire
mais à quoi cela mène ? cela mène à un temps, un temps qu’on peut
qualifier de temps perdus, ce temps perdus à vouloir croire en l’œuvre d’art
totale chez quelqu’un alors qu’on pourrait déjà se tourner vers une chose dont on
est sur : le soi. Le soi perdu, oublié, le soi qui fut dénigré pendant
toutes ces années que l’avalanche de destruction parait comme une évidence.
Pour autant, il faut changer les structures mentales, il faut les réajuster
avec le temps perdu, ce temps perdus nous est bénéfique. Je voulais ce soir
écrire sur une personne qui me fascine mais dont je n’arrive pas à saisir l’essence
même, cela me trouble, cela draine mon énergie mentale, cela me hante et me
poursuit dans mes rêves. Une envie de résignation envahit mon corps lorsque je
songe à évoquer son existence, même lors de sa présence mes ressentis sont à
présent mort, car la seule chose vers laquelle je me tourne c'est le soi. J’ai cru avoir ressenti des choses pour cette œuvre d’art totale mais
tout est illusion, artifice, artefact, rien de tous cela me parait concret à
présent, vouloir saisir l’essence de cette personne c’était seulement voir une forme que je ne peux pas définir, une forme particulière qui me donne envie à présent de vomir. La forme elle s'impose à nous car elle n'a en elle plus aucunes formes de croyances, d'espérances, la forme c'est la forme qu'on refuse de voir au départ quand l'autre nous apparait. Cela dit la forme nous sauve, car la forme fait union avec le soi afin de vouloir montrer la non complexité des individus. La forme n'est jamais complexe, tout comme l'autre qui nous occupe l'esprit/
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