LOVE YOU !
Incompréhension totale face à la monotonie des jours et l'hystérie de l'État, le cauchemar de la tentative qui mène à la perte de conscience pure. La synergie absolue ressentie dans mes faits et gestes pour un plaisir de si courte durée. Puis c'est reparti, maintenant place à la crise identitaire du jour, pour ensuite un tour au café afin de discuter avec des enfants dont leurs parents sont professeurs, puis en route pour la maison. À la maison c'est pareil, perte de soi permanente, envoi de messages en permanence, appel en permanence, car à l'aide, qui pour me sauver de l'assassin que je suis devenue ? Est-ce naturel de devenir l'assassin dans un désordre permanent de l'environnement et de ses pensées ? Everything I write starts with a question, et puis quoi encore ? La fin de l'escalade sociale serait-elle le feu à l'Élysée ? En tout cas, moi, je veux continuer à hurler, car dès que je rentre chez moi, je continue à vouloir hurler, encore, toujours, perpétuellement. Dès notre naissance, c'est le cri, l'ouverture au monde, l'accès à tout est né de la cohésion de deux individus, l'amour maternel, le cri et le feu, puis la mort. Le feu, je l'ai aperçu hier, je l'avais comme effacer. Le feu, pourtant, c'est la destruction, c'est la tragédie, c'est la fugacité, c'est la férocité, c'est la violence, c'est le cri. Le feu est partout, je le vois quand je marche maintenant, avant je l'avais oublié, mais je m'en souviens depuis hier, j'y songe au lieu de songer à ton visage. Je songe à la crispation sociale, au feu, au cri et à l'amour maternel qui pourrait sûrement mettre fin à la tragédie. Le chœur, elle, est là présente, elle m'accompagne, elle me dit de ne pas m'inquiéter, car le chœur, elle, observe tout, connaît la vérité, et surtout la finalité, elle le sait, elle arrive rapidement vers l'éclosion totale de la démocratie sociale. Comment faire ? Allô, es-tu là ? Donne-moi la direction contre une poignée de pièces jaunes, donne-moi la voie pérenne de la paix contre une poignée de néant. Les éboueurs, cachez-vous, je vous ramène les pièces jaunes pour déconstruire la monnaie, sur vos camions des pièces d'ors et des cœurs. L'avenir, lui, ne t'attendra jamais, parce que tu ne seras jamais assez bien habillé pour elle, jamais assez bien maquillé, jamais assez bien maigre pour entrer sereinement à l'intérieur de l'Avenir. Si l'Avenir par contre est détruite par ces technocrates alors là, le feu sera immense, le cri sera immense et la nature nous rendra sa justice. Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi certains semblent avoir l'illusion d'être épargné par la crispation sociale que nous vivons, non tu devras aussi cracher dans la soupe dans laquelle tu manges.
DO YOU
KNOW WHAT A BODY CAN DO ?
Rassemblement des corps jeudi, j'attends ça avec
impatience, ce sera quoi après ? Toujours aller vers l'avant, et si l'avant
disparaissait pour toujours ? Dans ce cas, c'est le silence, les arbres ne respirent
plus, et moi, je ne chercherais plus ton visage dans
une foule,
Oui je ne veux plus entendre aucun bruit provenant de
ces bouches perdues. Silence, chut, juste chut, double-moi, et oublie-moi pour
l'éternité, parce que oui, je ne veux plus entendre aucun son sortant de ton
organisme. Attends, parce que depuis quand prends-tu à la lettre tout ce que je
dis ? Attends, parce que depuis que je te vois, c'est comme si les certitudes
se sont alourdies. Alors tu vois, la lourdeur, j'ai beau la détester, toutefois
l'éros sera toujours plus grand. Rattrape moi, pour essayer de creuser l'intérieur de mes craintes, pourtant le courage ca te manque terriblement c'est pas grave mon bébé tu le trouveras quelque part en toi un jour, moi j'y crois car brûlons tout pour ouvrir nos chakras.
« Toujours j'ai reculé devant l'échéance : j'avais
peur d'être ce que j'étais : LE RIRE MÊME ».
Bisous, votre poète maudite toujours là
pour vous rassurer sur vos folies.
Pour plus de renseignements, veuillez
m'écrire au 06.25.80.69.24
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