Good bye Summer : why is it so hard to let go ?

L’été, l’été, l’été, j’essaye de réaliser que cela fait quatre mois que je suis en vacances d’été mais aujourd’hui je dois dire au revoir à l’été parce que je dois retourner à l’école demain. L’été c’’est toujours ce moment de questionnement sur ton avenir, une pause d'une longue durée qui t’es parfois accordé est un cadeau, mais ce cadeau il faut en faire bon usage, moi le cadeau de l’été j’en fais un usage de torture mentale car c’est mon passe-temps préféré. Mais l’été c’est aussi pour la plupart des gens, une période d’exploitation du patronat et j’en suis navrée, un jour nous trouverons la force nécessaire à nous soulever et décapiter la tête des bourgeois. Chaque été, j’essaye d’être courageuse et de tenter des choses dont je n’aurai pas eu le temps le reste de l’année, tenter des choses et échouer pour tout simplement mieux réaliser que parfois ton cerveau se fout juste de ta figure, mais ce n’est pas grave parce que rigoler ça fait aussi partie de la vie. Rire, rire, rire, je ne fais que rire parce que les larmes ne sont plus existantes car ma perception est devenue complétement glacé alors il ne me reste que le rire. Ce sentiment au début de l’été aussi me manque, celui de l’aventure, celui ou tu prépares beaucoup de plans et de projet pour toi et tes connaissances, tu as une forme d’excitation nouvelle mais comme toujours les plans tombent à l’eau et en aucun cas cela rend l’été déprimant, les plans qui tombent à l’eau font partis intégrale d’un été joyeux. Parce que les plans qui tombent à l’eau sont ceux qu’on décale à l’année d’après, alors l’espoir nous tiens en haleine jusqu’au prochaine été.  Ce dimanche j’ai décidé de dire au revoir à l’été mais comme tous les au revoir cela me brise le cœur, l’été c’était le moment d’échappement idéale à l’existence mais à présent je dois me reconnecter avec mon existence et trouver ce chemin vers la richesse matérielle et intellectuelle (ordre des mots est important). Je ne sais pas, si mon cerveau est toujours en aptitude ou non de pouvoir s’assoir dans un amphithéâtre pendant trois heures, mais je me dis que je n’ai pas le choix parce que personne ne peut me sauver de mes choix personnels. La fin de l’été annonce aussi cette volonté de vouloir fuir et tout arrêter mais encore une fois je dois chasser ces mécanismes de pensées démodés, anciens, pourris, je dois aller vers cet élan de création et de vie que je retrouve petit à petit. Cela dit, je sais déjà que j’aurai des moments ou je voudrais tout arrêter mais souviens toi que tu ne fais tout ca que pour toi, pour ton propre bien être, et que personne dans cette vie ne pourra t’offrir quelque chose, tu es la seule à pouvoir t’ouvrir les portes, donc arrête de vouloir essayer de trouver chez un autre cette habilité à ouvrir les portes car tu l’as en toi alors pousse les portes, c’est pas compliqué tu l’as déjà fait et tu peux le refaire. Pour ma part, cet été, c’était aussi la découverte de nouvelles thématiques dans ma vie comme celle de vouloir tout faire pour qu’une personne aille mieux. Vouloir autant se dévouer à l’autre car on se sent entouré de rien alors la dévotion apparait comme un plat idéal, j’y ai gouté et je me suis sentie triste parce que c’est toujours difficile de comprendre ce que l’autre ressent quand la communication n’a jamais existé. Alors j’ai décidé de m’éloigner puis de me rapprocher puis de m’éloigner et encore une fois vouloir me rapprocher parce que les mots sont toujours trompeurs et que moi je ne sais jamais déduire le vrai du faux, cela dit je connais les causes de ma dévotion et cela est tout simplement mon manque d’initiative personnelle pour ma vie. Enfin bon, je sais et je sais je sais que je sais que le temps sera toujours à mes cotés pour m’aider ou me détruire à petit feu. L’été 2022 je te laisse et je te dit au revoir car tu es venue me voir, me remplir d’illusion comme chaque été tu m’as trompé mais comme chaque été je sais que tu partiras car l’été est fini.