Bullshit is on trend (apparently)

 

L’épuisement chronique, l’arrivé de l’hiver strident, et l’approche des examen, god please could you let me despair ? just for this once can I drown myself ? am allowed to let it all fall down ? j’ai tellement donné à un individu, tous ce temps gaspillé je veux le récupérer et le mettre dans un beau sac classe noir pour qu’ensuite je puisse le transporter et le faire exploser, faire exploser ma tête aussi pour tout oublier ne plus jamais me souvenir de ce visage signe d’une horreur et de profanation. Les phrases longues sans aucune compréhension c’est mon style de vie et de philosophie c’est pour ça que je suis ce que je suis. Être pour moi et seulement pour moi c’est un concept impossible à atteindre parce que je suis un être qui a besoin d’un autre être pour respirer, à l’essence même avant l’existence même de l’être il y a une union entre deux personnes pour que l’être arrive au monde. Alors je ne peux pas me couper du monde et rejoindre seulement cette vision floue du mystique que je fantasme tant. Je t’appelle mais tu ne réponds pas, je ne ressens rien de nouveau à partager mais quand je suis avec toi j’aimerai briser ce lien, je le veux c’est un appel puissant pourtant quand tu me poses la question je n’y arrive pas, une question pourtant si simple, une réponse si facile, un son à sortir de ma bouche et la mascarade prendrait fin, mais j’ai encore faim de ce charabia incessant. J’apprécie ne rien comprendre et ne jamais faire ce que je suis censée faire c’est peut-être un signe d’immaturité mais je le fais juste pour m’amuser et oublier ma destinée, mais ça ne fonctionne plus, tout me rattrape avec une corde que j’essaye d’enlever mais j’ai pas assez de force et de volonté pour accueillir le bien. J’aimerai juste que tout cesse pendant un moment comme lorsque j’arrivai à dormir, je ne souhaite pas la déchéance ultime, je souhaite un réel repos pour mon esprit tourmenté.

Une chronique désespérante dans laquelle je me retrouve, je me sacrifie pour toi, je fais tout pour y parvenir mais la balle n’a jamais été dans mon camp. Mon camp est perdu et détruit par le tien, parce que je n’arrive même pas à arrêter cette chose, pourtant si nocive pour moi, ma mère m’a jamais appris à protéger mon camp ? pourquoi cette envie de toujours mettre la faute sur autre chose que la conséquence de ces choix ? j’en sais rien, je ne saurais jamais rien, la connaissance m’a depuis longtemps lâché, je dois suivre ma destinée et mon instinct mais si mon instinct se dirige tous le temps vers ton camp alors je dois aussi essayer de le détruire. Tout casser, tout détruire, tout faire bruler, tout jeter en l’air et se libérer de tous ces fardeaux du quotidien pour disparaitre pour toujours de la surface humaine, atteindre une communication transcendantale avec le mystique et le saint,