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Spring Is Coming With A Strawberry In The Mouth

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Salut ou bien au revoir  C’est le retour des adieux, Le papier m’irrite, Le temps me dévore à petit feu Et je songe aux effets de la pleine lune sur mon esprit et mon sommeil Je n’arrive plus à écrire sur le papier car mes pensées sont trop rapides pour le mouvement simple et inefficace du stylo sur mes vieux carnets inachevés Inachevé c’est toujours le sentiment qui me hante le plus. Les anciennes relations où j’ai envie de me retrouver pour me bousculer. Tout cela en vain car tout reste inachevé, mon désir de créer est inachevé, celui de vivre, celui de connaître et celui de continuer ; j’avais tenté de revenir dans cet espace que j’exploite depuis deux ans mais c’est toujours à propos des mêmes choses.  Salut ou bien au revoir Si je pars est-ce que je voudrai à tout prix revenir ici ?  Je tue le temps en me plongeant dans un amour pur Je donne mon temps, il me donne son temps, on crée un vécu ensemble au tout début de notre vie. Je n’ai plus de cigarettes et ...

Ne croyez surtout pas que je hurle

Ne plus écrire ne plus lire se laisser enchanter par la voix de selda bagcan. Yaz gibi kokuyor ! Chaque début d’été j’essaye de commencer par un texte. Celui-là est rempli de coupures et d’évènements anodins. Merci et ce n’est pas grave si le temps des autres ne veut plus m’accueillir avec patience. Je l’ai utilisé tellement comme un vieux chiffon que j’accepte et j’admire la bravoure de mon honnêteté (=méchanceté.) « peut-être qu’elle peut accepter de se faire traiter de la sorte mais moi je veux pas, même s’il il n’y a pas eu d’incident entre toi et moi, je souhaite que tu arrêtes la machine MAINTENANT » Si tu agis comme un monstre parfois ce n’est pas grave, blâme papa et maman ! Bébé-coca sauve-toi It’s crazy To be alive And I’m crazy to wanna die I don’t really mean it But my brain makes me believe it. Toutes les questions qu’elle se pose chaque seconde moi je les ai déposées à la déchèterie parce que je suis juste trop rapide.  Chaque analyse perpétuée par sa p...

You will know

  Je regarde mes anciens carnets, les craintes existentielles finissent par te quitter parce que la norme s'installe paisiblement. Par contre, les pensées fugitives persistent et c'est bien ici que réside la contrainte de la vie. Savoir dresser son cerveau pour appréhender la vie, ça sonne simple, évident grâce aux mots, mais pourquoi la nature de mes gestes ne suit pas ? Je cherche alors à comprendre mon histoire avec un petit "h" / De toutes façons la Minuscule, c'est aussi la majuscule. "La minuscule est aussi majuscule et la majuscule nous entre dans le corps aussi bien que la minuscule." J'avais écrit ce bout de texte le 8 mai à 4h03 du matin : "J'ai un problème d'identité comme la Turquie. Plus le temps passe, plus je ne sais plus. Divinise l'être humain et pas Dieu (massacre de Dersim). La loi divine/règle ça par la force. La solution politique, c'est la répression et le massacre. Dissoudre l'identité est une constan...

Par là, enfonce toi bébé !

  « I don't know why I am The way I am Not strong enough to be your MAN I tried, I can't Stop staring at the ceiling fan and Spinning out about things that haven't happened Breathing in and out » Chain smoking, listening to this song on repeat, hearing the same words on repeat, because it reassures me. I don’t want to write about my life anymore because there is nothing left to say. The days repeat, exam season is coming, and I haven’t opened a book since I can’t remember. When I used to go to therapy (4 times), my therapist used to ask me always how long have I been feeling this way? I couldn't tell, I wanted to say forever because I had no energy to remember. Nothing to say, nothing to remember, I'm even exhausted by nostalgia, I don’t even care about the state of the world. I stopped listening to the radio, stopped reading or watching the news. All I do is wait, wait for nothing to arrive, how long could this last? Forever. My life is my life, all I do is l...

“C’est la Mort qui console, hélas! et qui fait vivre "

  “C’est la Mort qui console, hélas! et qui fait vivre ; C’est le but de la vie, et c’est le seul espoir Qui, comme un élixir, nous monte et nous enivre, Et nous donne le coeur de marcher jusqu'au soir” Baudelaire, “La mort des pauvres”   Je viens d’apprendre le décès de ma grand-mère. J’étais sur le parking du Lidl en train de faire un tiktok avec ma soeur. Ma mère nous a prises dans ses bras. C’était étrange. Le trajet retour s’est fait en silence. Je m’en voulais de ne pas me sentir triste. Je tentais de me persuader que c’était parce que j’acceptais la mort, que de toute façon tout le monde s’y attendait et qu’il vaut parfois mieux mourir que souffrir, mais au fond de moi je sais. Je sais que si la tristesse m’épargne c’est sans doute car je n’ai jamais nourri d’affect particulier à l’égard de ma grand-mère. Alors j’accepte son départ, naturellement. A présent je me sens mal à l’aise. Je suis de retour depuis trois heures seulement, et mon séjour est déjà conda...

L'onde de choc de la lutte sociale sur moi

  La fébrilité du pouvoir et l’utilisation de la force me donne des maux de crâne, je ne prends pas les choses à cœur. J’achète le journal pour me rappeler que le temps existe et que le monde se bouge, agit, écrit, publie, compose, et surtout il y a une forme de stabilité dans ce geste que je trouve apaisant. Les choses qui m’apaisent, j’ai tendance à les bafouer d’un coup de matraque comme la police française matraque les manifestants. Je suis assez abasourdie par l’état actuel des choses, je veux me rejoindre encore plus à la lutte mais je ne sais pas si mon instabilité mentale sera prête à accueillir avec joie cette nouvelle. Pendant ce temps, Hanouna invite des membres de l'extrême droite en prétendant être des membres de la BRAV-M (tueurs). La Russie préside le conseil de sécurité de l'ONU, Marlène Schiappa fait la une de Playboy, et Macron continue à vivre paisiblement ! La mascarade doit cesser. Toute cette plaisanterie qu'on voit dans les médias nous éloigne du fa...

LOVE YOU !

  Incompréhension totale face à la monotonie des jours et l'hystérie de l'État, le cauchemar de la tentative qui mène à la perte de conscience pure. La synergie absolue ressentie dans mes faits et gestes pour un plaisir de si courte durée. Puis c'est reparti, maintenant place à la crise identitaire du jour, pour ensuite un tour au café afin de discuter avec des enfants dont leurs parents sont professeurs, puis en route pour la maison. À la maison c'est pareil, perte de soi permanente, envoi de messages en permanence, appel en permanence, car à l'aide, qui pour me sauver de l'assassin que je suis devenue ? Est-ce naturel de devenir l'assassin dans un désordre permanent de l'environnement et de ses pensées ? Everything I write starts with a question, et puis quoi encore ? La fin de l'escalade sociale serait-elle le feu à l'Élysée ? En tout cas, moi, je veux continuer à hurler, car dès que je rentre chez moi, je continue à vouloir hurler, encore, ...